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Gravé dans mon coeur
04:31
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Dans la cuisine, avec Brian
Accrochée aux chaînes de Hua Shan
Sur le ferry vers Miyajima
Derrière une dune de Merzouga
Peu importe l’endroit, sans frontières, je pense à toi
Si proche et loin de moi, une distance nous sépare
Mais tu resteras gravé dans mon cœur
Carved into my heart, I see you (gravé dans mon cœur) Whenever, wherever, I think about you
All over this huge but small world
We don’t talk much, but here are my words
Près des étoiles, dans la nuit noire
Enivrée de musique sur Temple Bar
Autour d’un feu à Tobermory
Les pieds dans l’eau du lac McKenzie
Peu importe l’endroit, sans frontières, je pense à toi
Si proche et loin de moi, une distance nous sépare
Mais tu resteras gravé dans mon cœur
Carved into my heart, I see you (gravé dans mon cœur) Whenever, wherever, I think about you
All over this huge but small world
We don’t talk much, but here are my words
Please receive my hello on a lace
My heart is your home
Life finds and gives solace
To reveal the grace, we are all welcome
Peu importe l’endroit, sans frontières, je pense à toi
Si proche et loin de moi, une distance nous sépare
Mais tu resteras gravé dans mon cœur
Carved into my heart, I see you (gravé dans mon cœur) Whenever, wherever, I think about you
All over this huge but small world
We don’t talk much, but here are my words
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2. |
Dans les vapes
03:02
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Je m’allonge, je m’étends, je m’enroule dans mes draps
Bouillon froid, lentement, dans un étang, je plonge
Elles me chantent qu’il fait chaud
Mais est-ce la canicule qui me brûle la peau
Le soleil qui tape qui me fait perdre la tête
Les cigales m’embêtent, je suis dans les vapes
Aveuglée par l’océan igné qui se reflète dans l’étang
De 47 degrés mais j’n’arrive pas à m’en évader
Demain je sors, je vais dormir, rôder près d’une climatisation
Mais attention, la tension monte encore
Elles me chantent qu’il fait chaud
Mais est-ce la canicule qui me brûle la peau
Le soleil qui tape qui me fait perdre la tête
Les cigales m’embêtent, je suis dans les vapes
Oh, il fait chaud ! La canicule brûle
Le soleil tape ! Oh oh oh oh !
Je suis dans les vapes
Je suis dans les vapes
Chantent les cigales je suis dans les vapes
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3. |
100 repères
03:57
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Où est la carte et mon crayon ?
Mon rapporteur ? Quel est le nom ?
Je suis perdue dans mes basiques
J’ai plus de repères géographiques
Où est la carte et mon crayon ?
Mon alidade ? Mon horizon ?
Il manque une chose dans mes basiques
J’ai plus de repères géométriques
Sans repère, ni boussole
Est-sud-ouest-nord s’envole
Sans repère, ni compas
La raison ne compte pas
Sans repère, ni équerre
L’angle est d’un éphémère
Sans repère, ni papier
Comment le quadriller ?
Je ne sais plus où je vais
Je ne sais plus qui croire
Je confonds le fond du vrai
La forme des faux espoirs
Je n’ai plus aucun sens
Canonique et scalaire
Une liberté, une chance
Je tiens là 100 repères
100 repères, et boussoles
Est-sud-ouest-nord s’envole
100 repères, et compas
La raison ne compte pas
100 repères, et équerres
L’angle est d’un éphémère
100 repères, et papiers
Comment le cadre y est ?
Sans repère
Sans repère
100 repères
100 repères
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4. |
Elle défile
03:35
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Faite de nœuds et fils assemblés
Voilà une toile, elle est entourée
Elle prend son souffle et elle y va
C’est la fraîcheur des premiers pas
D’un pas réglé à son allure
On la découvre sous toutes ses coutures
Même si elle n’marche, pas toujours droit
Elle a toujours des hauts et des bas
Elle défile et ne s’arrête pas
Elle défile sauf quand il n’y a ; plus rien à voir
Plus un châle noir
Sortons les mouchoirs
Seuls les verres finiront l’histoire
Elle est unique, inimitable
Affublée d'une tissure qu’on croit « minutable »
Dont la beauté, douce et implacable
Joue d’une mesure de tic tac tic tac
Elle défile et ne s’arrête pas
Elle défile sauf quand il n’y a ; plus rien à voir
Plus un châle noir
Sortons les mouchoirs
Seuls les vers finiront l’histoire
Elle défile et ne s’arrête pas
Elle défile, file, elle défile et ne s’arrête pas
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5. |
L'hirondelle
03:52
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Je vole, comme une hirondelle
À chaque fois qu’on m’appelle
Je m’envole de plus belle
Je vole, je suis en liberté
Mes pieds n’touchent plus le sol
Oh, ça y est ! Je décolle !
Je vole, de pays en pays
Tourne comme ces tournesols
Parcours ces paradis
Je vole, là où il fait chaud
Je pose le parasol
Et repars aussitôt
Et un air guidera de bas en haut et de haut en bas
Celle qu’on voit voler en demoiselle aux ailes d’hirondelle
Je vole, là où il fait froid
Visite le caribou
J’érable la crise de foie
Je vole, tout en « bas dessous »
Joue du didgeridoo
Et mange du kangourou
Et je vole, je m’envole de bas en haut les plumes vers le sol
Vire et volte dans l’air d’une demoiselle aux ailes d’hirondelle
Je vole, trop de liberté
Je n’sais plus où aller
Ça y est, je dégringole
Doucement, je me remets sur pied
Jette un œil au passé, et 3-2-1 partez !
Et un air guidera de bas en haut et de haut en bas
Celle qu’on voit voler en demoiselle aux ailes d’hirondelle
Et je vole, je m’envole de bas en haut les plumes vers le sol
Vire et volte dans l’air d’une demoiselle aux ailes d’hirondelle
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6. |
Les fées d'hiver
07:01
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Les mots dits sont des maux d’hiver
Chaque vers en sera maudit
Mère nature crée des fées d’hiver
Elles vagissent et sont en colère
S’en suivent des jours de pluie, des jours de pluie
Quand la mer se déchaîne, qu’elle emporte les esprits
Qu’elle dévaste les maisons d’un coup de tsunami
Le cyclone n’est pas loin, on attend le ressac
La grosse claque, qui frappe qui tape, et la Terre craque lorsqu’on foule le tarmac
Et on prend ses cliques et ses claques mais où poser son bivouac ?
C’est toujours le même sol, ces endroits s’équipollent
Aux frontières du réel, des on-dit, des papiers, de la vie
Quand les cris des fées font du bruit
Elles conduisent le tonnerre, les ions de l’univers
Mes diablesses amphotères changent nos vies routinières
Les mots dits sont des maux d’hiver
Chaque vers en sera maudit
Mère nature crée des fées d’hiver
Sur la Terre s’en suivent des jours de pluie, des jours de pluie, et des jours de pluie
Les mots dits sont des maux d’hiver
Chaque vers en sera maudit
L’effet des mots nous libère
Quand la pluie colore tout en vert
Bienvenue au paradis, au paradis
Paris gagne son pari, le changement c’est maintenant
Les sylphides alliées aux salamandres sont les gardiennes du temps, elles sont solidaires et ramènent la gaîté, volée par les fées d’hiver, volée par les fées
Et d’un souffle le soleil explose de lumière nos jours nos nuits austères, signe la fin de toute une ère, de tout un système, un système solaire.
Apaisées, les fées, vont se taire
On accueille en paix, notre été
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AnnHnnA Bourgogne-Franche-Comté, France
Auteure compositrice et interprète, AnnHnnA est une chanteuse française aux textes poétiques.
Une artiste dont l’univers bio-mélodique nous transporte d’une émotion musicale à une autre pour un voyage au cœur des sens.
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